Avec un score estimé largement en dessous de 20 %, le Parti socialiste ne parvient pas à sortir de la crise ouverte au lendemain de l'échec de Ségolène Royal à la présidentielle de 2007. Les images d'unité entre Martine Aubry et Ségolène Royal sont arrivées trop tard dans la campagne. Martine Aubry a convoqué un conseil national dès demain. remise en causeLa première secrétaire, élue en novembre à la tête du PS dans des conditions contestées, devrait échapper à un putsch interne que les statuts rendent difficile. Mais dès hier soir des voix se sont élevées pour exiger une remise en cause. Le « royaliste » Vincent Peillon a comparé les résultats des européennes au 21 avril 2002, jour noir de l'élimination de Lionel Jospin au premier tour de la présidentielle. Et certains évoquaient une « rocardisation » de Martine Aubry. Après son échec aux européennes de 1994, Michel Rocard avait été débarqué sans ménagement du premier secrétariat. Pour apaiser la tension, Martine Aubry pourrait chercher à conclure un accord avec Ségolène Royal, en lui confiant des responsabilités à l'international. Et faire entrer des présidentiables, comme Bertrand Delanoë ou François Hollande, dans un conseil des « sages ». H. F.

latribune.fr

19 Juin 2009, 1:38

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