À entendre le réseau d'agences immobilières Century 21, qui indique avoir réalisé et analysé 20.500 transactions au premier semestre, la baisse des prix s'essouffle. L'enseigne estime leur recul à 2,12 % seulement au premier semestre 2009 par rapport au second semestre 2008, au plan national, à comparer à un repli de 9,30 % sur douze mois. En Aquitaine (+ 4,46 %), en Limousin (+ 5,04 %), en Lorraine (+ 4,49 %), ou en Rhône-Alpes (+ 1,54 %), le réseau estime même que les prix sont repartis à la hausse entre le second semestre 2008 et le premier semestre 2009. Mais ces comparaisons sont établies par rapport à un second semestre 2008 catastrophique, les Français ayant été tétanisés par la crise.De leur côté, les notaires, qui disposent d'une « base des avant-contrats », qui recense des promesses de vente signées au deuxième trimestre, ne constatent pas d'essoufflement. « Si les prix des biens de haut de gamme ou situés en centre-ville se maintiennent, ceux des biens situés dans les périphéries des villes ou dans les premières couronnes connaissent une baisse sensible », indique Pierre Bazaille, le président de l'Institut notarial de l'immobilier.Généralisées, les baisses de prix sont fort disparates, d'une ville ou d'un type de biens à un autre. Ainsi, au premier trimestre 2009 par rapport au premier trimestre 2008, à Nice, ce sont les prix des grands appartements qui ont, selon les notaires, le plus diminué (? 16,4 %), alors que, à Marseille, ce sont les studios qui ont le plus dévissé (? 18,3 %). Dans certaines villes moyennes, comme La Rochelle, Annecy ou Toulon, le prix des appartements a, de même source, déjà baissé de plus de 10 % au premier trimestre alors qu'il s'est maintenu à Amiens, Arras ou Avignon.S. Sa.

latribune.fr

21 Juill 2009, 1:40

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