« Il faut mettre en ? uvre le dispositif anticrise »

flash infoRevenant sur l'actualité du week-end marquée par le rachat de Fortis par BNP Paribas, Christine Lagarde, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Emploi, a indiqué hier sur le plateau de BFM TV que « cette opération sera une belle opération [?] car elle va donner à cette banque française une colonne vertébrale européenne. [?] Cela se fait sur la base de fonds propres solides ». Pour elle, il n'est « pas choquant que l'État belge soit actionnaire ». Rappelant, par ailleurs, qu'elle reste « mobilisée » face à l'augmentation du nombre de demandeurs d'emploi (+ 90.200 fin janvier), la ministre a précisé qu'elle essayait de « trouver des solutions pour les entreprises en difficult頻, comme le chômage partiel. Face à la crise, elle estime aujourd'hui « important de mettre en ?uvre le dispositif anticrise » du gouvernement et de « démarrer les 1.000 projets identifiés par Patrick Devedjian ». Alors que le déficit en France s'aggrave et dépasserait les 100 milliards d'euros, la ministre a expliqué qu'il existait deux types de déficit, comme il existe « deux types de cholestérol, un bon et un mauvais ». Il y a tout d'abord un « déficit structurel (environ 40 milliards d'euros) sur lequel on doit impérativement lutter par des réformes de fond » et un « déficit conjoncturel (environ 60 milliards d'euros) qui correspond aux dépenses pour remettre la France sur les rails. Il durera aussi longtemps que la crise durera », a précisé Christine Lagarde.baisse de tvaInterrogée sur les crédits à la consommation, la locataire de Bercy a indiqué qu'elle travaillait avec Martin Hirsch à un projet de loi qui sera soumis en Conseil des ministres « dans les prochaines semaines ». Le texte visera notamment les organismes de crédit qui seront obligés de fournir des « conseils » et ne se contenteront pas de « fourguer du crédit ». Enfin, la ministre a annoncé qu'elle allait « écrire aux 6 millions de ménages » dont les impôts vont diminuer et indiqué qu'on connaîtra, « mardi à 15 heures », l'opinion des 26 partenaires de la France sur la baisse de la TVA sur les activités à forte intensité de main-d'?uvre, notamment la restauration. « Nous commencerons à engranger l'accord des 27 sur cette question et on verra ensuite quel sera le taux retenu », a-t-elle précisé. I. M.
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