Le chef de l'État a annoncé hier l'octroi d'un prêt de 3 milliards d'euros à 6 % sur une durée de 5 ans à chacun des deux constructeurs français. L'aide aux filiales financières de Renault et PSA sera portée de 1 à 2 milliards d'euros, le fonds d'aide aux équipementiers sera doublé à 600 millions et le fabricant de camions Renault Trucks (Volvo) bénéficiera pour sa part d'un prêt de 500 millions d'euros environ aux mêmes conditions. Ces quelque 9 milliards d'euros d'aides annoncés depuis l'automne devraient apporter une bouffée d'oxygène aux constructeurs, qui s'engagent en échange à éviter toute fermeture d'usine en France et à ne pas lancer de nouveau plan social. Mais les experts se demandent si cet apport suffira à compenser la rapide dégradation de la situation financière des deux groupes, contraints de puiser dans leur trésorerie ces derniers mois. Quant aux équipementiers, ils sont réduits à la portion congrue. PAGES 2-3 ET éDITORIAL PAGE 11

latribune.fr

21 Févr 2009, 1:27

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