Quel doit être le rythme d'arrêt de la télévision analogique ? Un bras de fer a actuellement lieu sur le sujet. D'un côté, le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) et les chaînes de télévision plaident pour un rythme régulier (arrêt d'une région par mois). En face, le GIP France Télé Numérique, chargé de l'information du public au moment de l'extinction, plaide pour un rythme progressif : lent au début, puis s'accélérant sur la fin. « Ce serait moins risqu頻, a plaidé mardi le président du GIP, Philippe Levrier, auprès du Club parlementaire de l'audiovisuel. Mais le schéma du GIP coûterait plus cher aux chaînes, car cela imposerait une montée en puissance des ressources utilisées (personnel, etc.).Pris entre ces deux feux, le gouvernement doit trancher d'ici à juin, via une mise à jour du schéma national d'arrêt. La première version du schéma, publiée fin décembre, prévoyait l'arrêt de 7 régions au premier semestre 2010, puis 5 au second semestre 2010. Un rythme trop élevé pour Philippe Levrier, qui craint un « étouffement » et demande l'arrêt de seulement 2 régions au premier semestre 2010.craintes des chaînesÀ la suite des déclarations de Philippe Levrier, Bolloréeacute;, NRJ et NextRadioTV, les actionnaires des nouvelles chaînes de la TNT ont craint un retard de l'arrêt total de l'analogique, fixé par la loi à fin novembre 2011. Ils ont écrit à Matignon pour demander « le respect du calendrier », et que « le gouvernement réaffirme le caractère intangible de ce calendrier ».Mardi, Philippe Levrier s'est défendu de vouloir repousser l'échéance de novembre 2011 : « Je ne veux aucunement décaler cette échéance. Au contraire, la montée en puissance que je propose est le moyen le plus sûr de la respecter. »Juste auparavant, la secrétaire d'État au Numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet, a assuré « refuser de discuter de toute échéance alternative à novembre 2011. Aujourd'hui, plus aucun retard n'est possible, même de quinze jours. » JAMAL HENNI

latribune.fr

23 Avr 2009, 1:38

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