« Je ne vise pas le fauteuil de Jean-Paul Huchon à la région »

Paris est rattrapé par la crise. Allez-vous vraiment pouvoir maintenir l'investissement ?Oui, et sur ce point Bertrand Delanoë a été très clair : notre programme d'investissement pour cette mandature sera bien de 8,3 milliards d'euros. Il s'agit d'une hausse de 18 % par rapport à la mandature précédente qui, elle-même, avait abouti au doublement de cet effort. La crise ne doit pas nous faire renoncer à la préparation de l'avenir. Si l'on cède à la panique en se paralysant, on alimente le processus de défiance.Certains projets d'urbanisme vont-ils être retardés ?La municipalité met tout en ?uvre pour que les délais soient respectés. De plus, Paris reste une valeur refuge pour les investisseurs. Nous avons certes connu une défection sur un des programmes du Nord-Est parisien, mais un autre investisseur s'est immédiatement porté repreneur, signe que, même en temps de crise, Paris reste attractif.Où faire des économies alors que les effectifs ont augmenté de 8.000 agents depuis 2001 ?Notre volonté, c'est d'élaborer ensemble une stratégie de rationalisation des dépenses de fonctionnement dont nous débattrons en juillet prochain lors du collectif budgétaire. En lien étroit avec Bernard Gaudillère, la commission des Finances, présidée par Jean-François Legaret, élu UMP du Ier, présentera ses recommandations à cette occasion. Les effectifs de la ville ne seront pas touchés puisque nous avons pris l'engagement de stabiliser les emplois sur la mandature. Les nouveaux emplois créés depuis 2001 correspondent pour beaucoup aux transferts de charges et à la création de nouveaux équipements et missions au service du public.Bertrand Delanoë vous met systématiquement en avant. Est-ce pour vous passer la main en 2014 ?Se projeter en 2014 n'a pas de sens alors que les Parisiens nous ont réélus il y a un an. Depuis 2001, Bertrand m'a accordé sa confiance. Les enjeux actuels suffisent à mobiliser toute mon énergie. C'est vrai que ma délégation à l'urbanisme et à l'architecture m'amène à davantage de visibilité. Cette mission m'occupe à plein-temps. Alors, bosser, avancer, innover, progresser aujourd'hui? Demain, on verra bien...Votre nom est également évoqué pour diriger la liste PS aux régionales de 2010 en Île-de-France à la place de Jean-Paul Huchon.C'est juste absurde. Je suis engagée aux côtés de Jean-Paul Huchon, dont je souhaite la réélection, car il fait avancer l'Île-de-France. Je prendrai une part active à la campagne. Propos recueillis par Patrick Coquidé Anne Hidalgo, première adjointe à la mairie de paris
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