Sarkozy répond aux Européens

La France, protectionniste ? « Non », répond Nicolas Sarkozy, alors que le président en exercice du Conseil européen, le Premier ministre tchèque Mirek Topolanek, a clairement signifié qu'il voulait faire du sommet du 1er mars à Bruxelles une plate-forme contre le protectionnisme. Avec la France en ligne de mire. Selon Prague, la France « viole » les règles européennes. Du Koweït où il était en visite, Nicolas Sarkozy a rejeté ces critiques. Il n'est « absolument pas anormal que nous souhaitions, avec l'ensemble des contribuables, faire fabriquer les nouveaux moteurs dans les usines en France. Il n'y a là rien de protectionniste du tout », a-t-il dit. Respect des règlesIl n'empêche. Les Allemands sont également vent debout. Angela Merkel a rappelé hier, en référence au plan français, que les aides publiques au secteur automobile ne doivent pas s'affranchir des règles européennes sur la concurrence. La Commission européenne attend, quant à elle, de connaître un peu plus les détails du plan français pour se prononcer. François Fillon, qui va déjeuner aujourd'hui à Bruxelles avec José Manuel Barroso, devrait s'employer à convaincre le président de la Commission que la France respecte les règles européennes. M. D.
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