Daniel Bouton et la Société Générale ont été relaxés dans l'escroquerie dite du Sentier II, comme le parquet l'avait requis en mai dernier. Cette affaire de blanchiment portait sur un vaste trafic de chèques et de sommes en espèces entre la France et Israël de 1996 à 2001. Trois autres cadres dirigeants de la banque ont aussi été relaxés. Même verdict pour la Barclays. En revanche, la Banque nationale du Pakistan a été condamnée à 200.000 euros pour blanchiment aggravé, et deux de ses cadres ont été condamnés à deux ans de prison avec sursis et à 20.000 euros d'amende. Les ennuis judiciaires de la Société Générale ne sont pas finis pour autant. Poursuivie aux États-Unis dans le cadre d'une action de groupe, comme l'a annoncé hier le journal « Les Échos », elle est accusée par des actionnaires d'avoir dissimulé ses pertes liées à l'affaire Kerviel et à la crise du subprime. Estimant ces allégations « sans fondement », la banque, qui « entend se défendre vigoureusement », annonce avoir engagé le cabinet d'avocats Skadden Arps, notamment spécialisé dans la défense de sociétés visées par des class actions.Le gouvernement belge n'exclut pas de céder au holding Fortis la participation de 11,6 % détenue par l'État dans BNP Paribas. Toutefois, aucun terme n'est fixé pour un tel transfert, a souligné hier un porte-parole du Premier ministre belge, Yves Leterme. Selon les termes de la vente des actifs de Fortis en Belgique et au Luxembourg à BNP Paribas, la présence de l'État belge au capital de la banque française doit être d'au moins deux ans. Un retrait avant l'heure au profit du holding Fortis est appelé des v?ux de ses actionnaires qui estiment que l'opération ferait monter le prix de l'action du groupe financier belge. Fort de cette perspective, le cours de celui-ci a clôturé hier en hausse de 14,98 %, à 94 centimes d'euro.++BSD ++Ne Pas Supprime

latribune.fr

24 Déc 2008, 1:32

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