« Réduire les coûts ne veut pas dire tout couper »

++BSD ++PasSupprimerBalise balise systèmene pas supprimer++BSF ++« Face au degré d'incertitude et de volatilité qui est à un niveau historique, il est tentant de se réfugier dans le « wait and see ». Nous pensons au contraire que c'est le moment de monter en première ligne. À condition d'être très rigoureux dans l'élaboration de scénarios prévisionnels (en cas de baisse de 10 % du chiffre d'affaires par exemple, puis un autre en cas de baisse de 20 %, etc.). Puis il faut surveiller attentivement quand l'activité franchit le seuil de l'un de ces scénarios et prendre les mesures qui avaient été définies à l'avance. Mais attention, réduire les coûts ne veut pas dire tout couper.Il y a deux voix à écouter dans cette cacophonie : celle de vos clients et celle de vos métiers. Par ailleurs, il faut faire évoluer l'organisation de la chaîne d'approvisionnement et le sourcing avec, en plus du critère coût, celui de la souplesse. Pour éviter par exemple de se voir piéger par des produits commandés il y a six ou neuf mois en Chine et qui ne correspondent plus au marché. Côté croissance externe, une chose est sûre : il ne faut jamais acquérir une société parce qu'elle n'est pas chère. On le fait parce que cela répond à un besoin stratégique. C'est le moment de bien scanner tout ce qui bouge dans les valorisations des sociétés de son écosystème. Et de surveiller ce que les autres font. Il faut parfois être suiveur, si on le fait vite et bien. Il y a au final trois facteurs clés : le cash, l'excellence opérationnelle (ce n'est pas le moment de perdre des clients par un service défectueux), la capacité à saisir les opportunités. » n Propos recueillis par Jean-Baptiste Jacquin
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