++BSD ++PasSupprimerBalise balise systèmene pas supprimer++BSF ++La dévaluation du rouble s'accélère. La Banque de Russie a été contrainte de puiser à nouveau fortement dans ses réserves de changes pour défendre le rouble attaqué de toutes parts. Son trésor de guerre a encore fondu de 17,9 milliards de dollars au cours de la semaine arrêtée au 5 décembre, pour tomber à 437 milliards de dollars. Ce pactole, à son pic début août, s'élevait à 597,5 milliards de dollars, avant l'escalade des hostilités avec la Géorgie, responsable d'une hémorragie de capitaux hors de Russie. En quatre mois, les réserves de changes russes ont reflué de près d'un quart, alors même que parallèlement la banque centrale levait le pied sur la gestion du taux de change du rouble. Hier, pour la cinquième fois en un mois, elle a élargi la marge de fluctuation dans laquelle il est autorisé à évoluer face à un panier de devises qui compte 55 % de dollars et 45 % d'euros, dévaluant le rouble de 4,8 % en ce laps de temps. inéluctable dévaluationSi la fonte des réserves se poursuit au rythme actuel, il faudra moins de six mois pour que les réserves de la Russie soient épuisées. Voire moins, car cette saignée risque d'être aggravée par la chute des prix du pétrole, qui va faire basculer la balance des paiements courants russe dans le rouge, entraînant une inéluctable dévaluation supplémentaire de la monnaie, que les économistes évaluent à au moins 20 % supplémentaires. La Banque de Russie ne pourra pas éternellement contrôler la dérive du rouble, en procédant à des dévaluations rampantes, si la spéculation continue à se déchaîner. Isabelle CroizardInfographie43.667 mm x 59.972 mm

latribune.fr

24 Déc 2008, 1:32

Partager :