Le credo du directeur de BlueGreen Alliance, une jeune coalition de syndicats et d'ONG américains qui milite pour les emplois verts, est sans ambiguïté?: « La transition vers une économie sobre en carbone peut permettre de créer beaucoup d'emplois, à condition que soit instaurée une taxe aux frontières », explique-t-il. La cinquantaine avancée, David Foster n'a pas les réserves de ces entreprises qui, aux États-Unis et en Europe, voudraient attendre que soit résolue la crise économique pour reprendre le combat contre le réchauffement. Le chômage qui monte?? Cet ancien métallo est évidemment inquiet. Mais « avec l'objectif d'une économie sobre en carbone préconisée par Barack Obama, notre pays va bénéficier d'investissement dans l'innovation, dans de nouvelles technologies et dans l'efficacité énergétique. Ces investissements vont sauver des emplois et en créer d'autres », dit-il. Soutenant « le rôle positif » que les États-Unis vont bientôt jouer dans les négociations internationales sur le climat, il relève que « le plan de relance préparé par Barack Obama prévoit environ 100 milliards de dollars pour les emplois verts, sur un total de 400 ou 500 milliards ». Les chiffres des créations d'emplois avancés par le président élu le font rêver. « Entre 2 et 5 millions », rapporte-t-il. Et si les États-Unis entrait dans le protocole de Kyoto, c'est-à-dire s'imposait des réductions des émissions de CO2, ces créations pourraient même peut-être être plus importantes, affirme-t-il. L. C. directeur exécutif de BlueGreen Allianceportraitactu

latribune.fr

24 Déc 2008, 1:28

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