filmsLes temps forts Roulez tambour, sonnez trompettes ! La sélection officielle de cette 62e édition du Festival de Cannes s'impose comme l'un des plus beaux pieds de nez à la crise avec son lot de stars, de grands cinéastes et de films attendus. À commencer par « Là-Haut », la dernière production des studios Disney/Pixar, qui ouvrira ce soir la manifestation (lire ci-dessous). L'histoire d'un vieil homme réalisant enfin son rêve de voyager en ballon. Sauf qu'un intrus s'est introduit dans sa nacelle. Les choses sérieuses commenceront dès demain avec la présentation des premiers films en compétition, dont « Air Doll » du Japonais Kore-Eda Hirokazu (« Un certain regard »). Palme d'or 1993 pour « la Leçon de piano », Jane Campion est, pour sa part, de retour en sélection officielle, avec « Bright Star », sur les amours du poète britannique John Keats et Fanny Brawne. Les stars, elles, feront véritablement leur apparition le week-end du 15 mai. Sophie Marceau et Monica Bellucci monteront les marches pour défendre le film de Marina de Van « Ne te retourne pas ». Le lendemain, c'est au tour de Johnny Halliday d'accompagner Johnny To qui lui a donné le premier rôle de « Vengeance ». À peine le temps de reprendre ses esprits, et voilà Ken Loach (palme d'or 2006 avec « Le vent se lève »), revenu tenter sa chance avec « Looking for Éric », une savoureuse comédie dans laquelle Éric Cantona, interprétant son propre rôle, se retrouve à coacher l'un de ses fans. Chez Lars von Trier (palme d'or 2000 avec « Dancer in the Dark »), par contre, on rigole moins. Le réalisateur s'essaye avec « Antichrist » au film d'horreur entraînant dans son sillage Charlotte Gainsbourg et Willem Defoe. Pedro Almodovar devrait heureusement redonner des couleurs aux festivaliers avec « Étreintes brisées », un superbe mélo porté par Penelope Cruz. Et les Américains dans tout ça ? Ils se sont donné rendez-vous à mi-festival avec Quentin Tarantino et Sam Raimi (M. Spiderman) comme représentants. Le premier y présentera « Inglorious Basterds » sur une bande de GI juifs décidés à zigouiller des dignitaires nazis. Sam Raimi, lui, nous conte une histoire de vampires avec « Jusqu'en enfer ». Les plus grands réalisateurs hexagonaux sont aussi de la fête, Alain Resnais en tête venu présenter « les Herbes folles » avec André Dussollier et Sabine Azema qui se retrouvent autour d'un sac à main volé. Jacques Audiard revient avec « Un prophète » et Xavier Gianolli présentera « À l'origine », deux histoires d'escrocs.Yasmine Youssi, à canne

latribune.fr

26 Mai 2009, 1:41

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