Le secteur financier ne montre guère d'empressement à suivre le mouvement actuel de baisse des prix. C'est notamment le cas pour les services bancaires, dont les tarifs se sont alourdis de 1,6 % sur un an. À croire que les banques, dont la rentabilité a été mise à mal par la crise, tentent de compenser les pertes qu'elles ont essuyées sur les marchés en tirant davantage de revenus de leurs activités de détail. La hausse semble toutefois ralentir, puisque l'indice des prix de juillet est stable sur un mois et n'a augmenté que de 0,1 % depuis avril.L'inflation sur un an est moindre dans l'assurance, à 0,9 %, grâce au repli de 0,7 % des tarifs en santé. Mais l'assurance automobile s'est renchérie de 1,7 %. Quant aux contrats habitation, ils ont vu leurs prix bondir de 2,8 %. Alors même qu'ils sont bien souvent indexés sur l'indice du coût de la construction de la Fédération française du bâtiment (FFB), dont la dernière livraison, à fin juin, faisait ressortir un repli de 0,7 %. B. J.

latribune.fr

27 Août 2009, 1:35

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