Disparités et chômage explosif

Pauvreté, chômage galopant. La situation sociale dans les DOM est explosive. Exemple avec la Guadeloupe : 12,5 % des ménages vivent au-dessous du seuil de pauvreté selon l'Insee. Ils sont 6 % dans l'Hexagone. Dans les quartiers de Capou ou Ferrand aux Abymes, on tente de joindre les deux bouts comme l'on peut. Nombreuses sont les familles à ne pas posséder l'eau courante et l'électricité. Dans l'île, 32.000 personnes perçoivent le RMI. Mais ce n'est pas avec cela qu'elles peuvent vivre.Les petits boulots sont donc monnaie courante. Les trafics en tout genre aussi dans les quartiers pauvres. À cela, il faut ajouter une démographie galopante. L'Insee a calculé qu'au 1er janvier 2006, la Guadeloupe abritait 400.736 habitants. Une population très jeune mais qui s'englue dans le chômage. 35 % des 20-30 ans n'ont pas de travail. Le taux officiel de chômage était de 22 % en 2008. Il est plus proche des 28 % à 30 % en incluant ceux qui ne sont pas inscrits à l'ANPE. Qui plus est, la grande majorité des chômeurs n'a pas de formation ou de qualification.À l'opposé, les familles de « békés », les blancs propriétaires, affichent des fortunes considérables. Les statistiques de l'ISF sont à considérer avec prudence, de ce point de vue, tant la fraude à l'impôt direct est établie dans les DOM, où une bonne partie des habitations ne sont même pas déclarées au fisc. Ces inégalités alimentent un ressentiment de la population créole vis-à-vis des « blancs ». K. C.
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