Colère à gauche sur le découpage électoral -

Le projet du gouvernement de redécoupage électoral suscite la colère de l'opposition. Le gouvernement projette de supprimer 33 circonscriptions dont 18 détenues actuellement par la gauche et 15 par la droite. Même si Alain Marleix, secrétaire d'État aux collectivités territoriales, assure que la « gauche ne sera pas pénalisée », cette dernière monte au front. Ainsi le socialiste Pierre Moscovici (photo) dénonce un « tripatouillage » qui a pour objectif  de « rendre extrêmement difficile l'alternance ».Selon un sondage Opinionway réalisé pour le ministère de l'Enseignement supérieur, une majorité de Français (51 % contre 48 %) estime que le mouvement de protestation dans les universités est justifié. À l'inverse, ils sont opposés aux blocages à 58 % et les trouvent même inacceptables pour 47 % d'entre eux. Les trois quarts des personnes sondées ne veulent pas entendre parler d'une validation automatique du semestre.Nombreux hommages après la disparition de René MonoryLe décès samedi de René Monory, ancien président du Sénat et ministre de l'Économie, a suscité de nombreux hommages dans la classe politique. Nicolas Sarkozy a salué « l'humanisme social » du père du Futuroscope de Poitiers. L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, qui avait côtoyé René Monory en Poitou-Charentes, a évoqué en parlant de celui qui fut garagiste « un rebelle responsable ». social Nicolas Sarkozy est favorable à la prorogation de l'allocation équivalent retraite (AER) jusqu'à la fin de cette année. L'AER, supprimée au 1er janvier, est une allocation de solidarité pouvant atteindre 1.000 euros par mois destinée aux salariés privés d'emplois ayant cotisé suffisamment pour une retraite à taux plein mais qui ne peuvent la liquider faute d'avoir atteint 60 ans.politique Roger Karoutchi a fait part hier de son amertume. Dans « Le Parisien-Aujourd'hui en France », le secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement explique qu'il n'est « pas heureux », sa relation avec le chef de l'État ayant été altérée par l'épisode du rejet du texte Création et Internet. Il évoque aussi la possibilité  d'« incitations » et de « sanctions financières » à l'égard des élus afin de garantir la présence d'un nombre suffisant de députés lors du vote des lois.
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