En écrivant « pourquoi nous pensons qu'HSBC a besoin de 20 à 30 milliards de dollars de capital et doit diviser par deux ses dividendes », les analystes de Morgan Stanley ont déclenché hier un ouragan sur les valeurs bancaires. Le fait que, le même jour, Deutsche Bank fasse un avertissement sur ses résultats annonçant 5 milliards de pertes sur le seul quatrième trimestre n'a fait qu'assombrir le sentiment général. En France, en séance, les trois plus grandes banques ont franchi le seuil des 10 % à la baisse, pour clôturer en baisse de 7,52 % pour le Crédit Agricole ; 5,66 % pour BNP Paribas et 10,94 % pour la Société Générale. En Grande-Bretagne, si HSBC a perdu près de 7,77 % en clôture, sa cons?ur Barclays a davantage souffert (? 14,35 %). En Espagne également, les établissements ont sensiblement reculé.Après les mauvaises nouvelles de Goldman Sachs et Morgan Stanley en décembre, la perspective d'un quatrième trimestre catastrophique pour l'ensemble des banques semble ne plus faire de doute. Avec l'idée que les augmentations de capital publiques ou privées passées n'ont fait que combler les précédents « trous », les nouvelles pertes nécessitant une nouvelle phase pour sauver encore une fois les banques de la déroute.

latribune.fr

27 Jan 2009, 1:34

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