Répondant à la commande du chef de l'État, syndicats et patronat enverront aujourd'hui à l'Élysée leurs propositions sur le partage des profits, les écarts de rémunération et le partage de la valeur ajoutée. Mais les différentes copies feront surtout apparaître les profondes divergences qui subsistent entre les partenaires sociaux, tant dans l'interprétation du rapport Cotis que dans les futures réformes à mener. Le patronat souhaite, en effet, limiter le débat à l'épargne salariale, en proposant notamment une évolution des dispositifs de participation et d'intéressement. Les syndicats veulent aller plus loin. La CFDT veut, par exemple, traiter de la conditionnalité des exonérations de charges ou de la suppression du bouclier fiscal. Mais Nicolas Sarkozy ne devrait pas trancher tout de suite. Les partenaires sociaux ont, en effet, promis d'approfondir ce sujet à l'occasion de leur « délibération sociale » sur le dialogue social et la gouvernance des entreprises. Une délibération qui ne devrait pas démarrer avant septembre. H. F.

latribune.fr

27 Juill 2009, 1:39

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