Le CAC 40 a regagné 7,5 ? % cette semaine

Les marchés d'actions confirment leur optimisme estival. Hier encore, le CAC 40 a terminé en hausse de 0,59 %, à 3218,46 points, signant ainsi sa cinquième séance d'affilée de hausse et repassant par la même occasion en territoire positif depuis le début de l'année (+ 0,02 %). Au cours de la semaine, l'indice phare de la Bourse de Paris a enregistré un bond de 8,07 %. Du jamais-vu depuis le début de l'année. Pour retrouver une hausse hebdomadaire de cette amplitude, il faut remonter à la semaine du 29 décembre au 2 janvier (+ 7,49 %). Et l'on se rapproche même des gains hebdomadaires de 13,24 % et 9,18 % enregistrés respectivement par le CAC 40 au cours de la dernière semaine de novembre et d'octobre 2008. L'euphorie est telle que, sur la séance de jeudi, le S&P 500 s'est hissé à quelques encablures seulement (à peine 2 points) de son plus haut annuel à 946,21 points. Même chose pour le DJ Stoxx 600 qui, hier, évoluait à seulement 4 points de son record annuel.Les premiers résultats trimestriels (Intel, Johnson & Johnsonnson), notamment ceux des banques américaines, confortent les investisseurs dans l'idée que le pire est passé? et que le meilleur reste à venir. Dans son enquête hebdomadaire, Merrill Lynch souligne que 79 % des investisseurs sont désormais convaincus que la croissance mondiale ne peut que s'améliorer.Mais si le retour de l'optimisme, début mars, s'était opéré par le biais d'un regain d'intérêt pour les valeurs cycliques, les stratégies d'investissement connaissent aujourd'hui une légère inflexion. « La forte reprise des marchés a pour conséquences des disparités de valorisation importantes entre secteurs. Le potentiel d'appréciation semble bien entamé sur les secteurs cycliques et financiers. à l'opposé, certains secteurs défensifs se traitent sur des niveaux de valorisation de secteurs cycliques à faible marge », souligne ainsi la Française des placements dans sa dernière lettre des gestions actions.Globalement, les investisseurs ont moins d'appétit pour le risque. Selon Merrill Lynch, celui-ci aurait diminué de 5 % par rapport au mois précédent. Ainsi, nombre d'entre eux sont tentés de se délester des cycliques, surtout lorsqu'elles ne sont pas porteuses de bonne nouvelles. Ce qui explique, notamment, la chute de près de 8 % enregistrée hier par Accor. À l'inverse, la tentation est grande de revenir sur des secteurs comme la pharmacie ou les télécoms. Dans ce contexte, ce n'est pas un hasard si la plus forte progression du CAC 40 au cours des cinq dernières séances n'est autre qu'Alcatel-Lucent.
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