+ 6,83 %la Valeur du jourLe titre de l'équipementier automobile a terminé la séance, hier, en tête des valeurs de l'indice SBF 250, devançant Valeo qui doit se contenter d'un gain de 4,65 %. Mais, contrairement à ce dernier qui affiche un bond de 47 % depuis le début de l'année, Faurecia accuse toujours un bilan négatif de 31,6 % à l'issue de son rebond de près de 15 % en quatre séances. Les sous-traitants de l'industrie de l'automobile ont bénéficié hier d'un article du « Wall Street Journal » mettant l'accent sur le contexte actuel qui leur est favorable. bien arméSelon l'auteur, aux États-Unis, la faiblesse des ventes de véhicules neufs s'accompagne d'un entretien soigné des voitures et favorise les ventes de pièces détachées, qui offrent les meilleures marges aux équipementiers. Faurecia a, par ailleurs, bénéficié du changement de recommandations de l'analyste de la Société Généralecute; Générale. Le spécialiste de la banque, qui a conduit en mai dernier l'augmentation de capital du groupe de 455 millions d'euros, est passé à l'achat sur le titre et vise un objectif de cours de 10 euros. Il retient une prévision de perte opérationnelle de 40 millions d'euros en excluant 125 millions de charges de restructuration. Fragilisé par la crise dont les constructeurs d'automobiles font largement reposer les conséquences sur leurs fournisseurs, Faurecia n'est pas le moins bien armé en disposant de Peugeot à son tour de table (70 % de son capital). Un atout qui compte lorsque quatre années de pertes ont ramené les fonds propres de 1,7 milliard d'euros à 243,5 millions au 31 décembre dernier. De même que la crise renforce relativement les équipementiers de premier plan. Faurecia vient ainsi d'annoncer avoir pénétré le cercle restreint des « fournisseurs privilégiés » de Ford et sera associé à la naissance de la prochaine gamme du constructeur américain. C. T.

latribune.fr

30 Juill 2009, 1:42

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