oyaume-uniLe nombre d'investissements cette année (d'avril 2008 à mars 2009) est resté stable, à 178, par rapport à l'année précédente, qui était pourtant une année record. Cela a permis la création de près de 6.200 emplois, générant une valeur ajoutée de 820 millions d'euros pour la capitale britannique.Même le secteur financier n'a pas été trop touché, continuant à compter pour 12 % des investissements. Le secteur le plus attractif reste les nouvelles technologies (30 %), avec notamment l'ouverture en début d'année d'un centre de recherche de Microsoft.« La chute de la livre sterling nous a sauvés, explique Michael Charlton, le directeur de Think London, l'agence des investissements étrangers de Londres. Combiné à la chute des prix immobiliers à Londres et au fait que les Londoniens sont devenus moins gourmands en terme de salaires, cela a ouvert une vraie opportunité. » Il cite l'exemple de la PME française Options, qui loue des équipements pour des réceptions. « Quand nous leur avons parlé initialement, ils ne pensaient pas s'installer à Londres, explique Michael Charlton. Mais la baisse des coûts a tout changé. »prudenceUne autre explication du maintien des investissements à Londres vient de l'arrivée d'entreprises chinoises, même si les États-Unis restent de loin le premier pays investisseur. China Construction Bank a ouvert des bureaux à l'automne, tandis que China Merchant Bank est sur le point de s'installer. China Unionpay, qui opère le système de paiement des cartes bancaires en Chine, va suivre l'exemple « dans les semaines qui viennent », selon Michael Charlton.Mais Londres s'inquiète pour sa compétitivité. Le maire, Boris Johnson, a craint que la hausse des impôts sur les plus riches, qui entrera en vigueur dans un an, et le durcissement des régulations financières ne rendent la capitale britannique moins attractive. « Il faut que nous restions vigilants », avertit Michael Charlton.Éric Albert, à Londre

latribune.fr

30 Juill 2009, 1:39

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