Les gérants prisent les sociétés qui soignent leurs salariés

tratégieÀ l'heure où les plans sociaux se multiplient, certains gérants se font forts de dénicher des entreprises qui ne détruisent pas d'emplois, voire qui en créent. C'est le cas de la société de gestion Axa IM, via son fonds européen Axa WF Human Capital. « Au sein d'un secteur d'activité, une société qui pratique une bonne gestion de ses ressources humaines, qui est capable de motiver ses hommes, réalise un chiffre d'affaires par employé et une marge opérationnelle supérieurs à ceux de ses concurrents. Ses performances boursières sont également meilleures que celles de ses rivaux », affirme Jean-Marc Maringe, responsable des fonds actions IRS (investissement socialement responsable) chez Axa IM. La preuve par les chiffres : depuis sa création fin octobre 2007, le fonds Axa WF Human Capital a surperformé de 700 points de base son indice de référence, composé à 50?% de valeurs du Dow Jones Stoxx Midcaps et à 50?% de titres du DJ Stoxx Smallcaps. Depuis janvier 2009, le fonds gagne 16 %. LFR Actions Solidaires, Étoile Partenaires et Covea Finance Actions Solidaires affichent également des performances positives depuis le début de l'année, avec des gains respectifs de 5,5 %, 4,2 % et 6,2 %. Il s'agit là des seuls fonds français à sélectionner des actions sur le seul critère de la gestion des ressources humaines, selon le centre de recherche Novethic, pour un montant total d'encours de 62,8 millions d'euros.« Ce type de fonds, axé sur la politique de ressources humaines, est encore rare, leur approche est innovante », renchérit Eurosif, le forum européen de l'investissement social. Une approche fondée sur trois critères chez Axa Human Capital, à savoir la qualité des conditions de travail, l'évolution des carrières et, bien sûr, la capacité des sociétés à créer des emplois, ou du moins à préserver leurs effectifs. bonne intelligenceParmi les entreprises les mieux notées par le fonds, figurent des sociétés de services, traditionnellement soucieuses de leurs nombreux collaborateurs, comme le groupe de restauration Sodexo et l'assureur CNP, mais aussi de plus en plus de sociétés industrielles telles que les groupes parapétroliers Technip et Saipem. Reste qu'il faut composer avec son époque : « Ce n'est pas parce qu'une entreprise procède à un plan de restructuration qu'elle sera exclue de notre fonds. Une restructuration menée en bonne intelligence avec les partenaires sociaux peut permettre à une société d'être mieux armée pour profiter d'une reprise de l'activit頻, précise Jean-Marc Maringe.
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