Des conditions de départ mirifiques

cite>Natixis est généreux avec ses salariés. Pour les inciter à partir, la banque a sorti son chéquier. Les conditions de départ proposées sont les mêmes pour tous les plans sociaux du groupe. Elles sont plafonnées à 32 mois de salaire pour les plus anciens. La base salariale comprenant le salaire brut et une moyenne des bonus des trois dernières années plafonnée à 45.000 euros. trop de candidatsEnviron 1.100 salariés ont demandé à partir lors du premier plan social alors que Natixis visait seulement 800 départs. Ce plan social a coûté 115 millions d'euros à la banque, soit une moyenne de 150.000 euros par personne. Natixis a également opté pour la « souplesse » vis-à-vis de ses dirigeants. Plusieurs membres du comité exécutif ont quitté la banque en bénéficiant du plan. Parmi eux, François Casassa, l'ancien directeur des ressources humaines qui a concocté ce plan, l'ancien directeur de la communication Pierre Jacob ou Jean-François Communier, à la communication interne. Sans oublier Paul-Louis Netter. Le patron de Banque Privée Saint-Dominique a profité du plan social en début d'année mais est toujours en poste, en train de réaliser la fusion des activités de banque privée. L'intérêt principal est que les indemnités dont ils bénéficient dans le cadre du plan social sont exonérées de l'impôt sur le revenu. M. Pe.
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