C'est le paradoxe. « L'offre effective des crédits reste dynamique, en dépit du resserrement des critères d'octroi et du repli de la demande perçue par les banques », note le Crédit Agricole dans une étude récente. L'encours reste en hausse marquée (+ 12,2 % sur un an en septembre, contre + 11,5 % un an plus tôt) et la production cumulée sur douze mois atteint 308 milliards en septembre (+ 1,6 % sur un an). La crise offrant des opportunités, certaines banques passent même à l'offensive. « Il faut bien que les affaires continuent. Les entreprises viables doivent être soutenues pour les aider à préparer l'après-crise », explique notamment Jean-Marc Ribes à la banque Palatine.

latribune.fr

01 Déc 2008, 10:16

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