olivier johanet

ésident de La Française des Placements InvestissementsVotre activité d'amorçage est-elle ralentie par la crise des marchés financiers ? Du printemps 2001 à l'été dernier, nous avons financé huit projets et en avons aidé deux autres. Nous n'avons rien amorcé depuis août 2007. Cela ne signifie pas l'arrêt de l'activité, car nous continuons à regarder des dossiers intéressants mais sans obligation de passer à l'acte. En général, les entreprises qui pratiquent l'amorçage, soit de sociétés, soit de fonds, se montrent plus sélectives. Ne sont retenus que les dossiers qui parviendront le plus vite à l'équilibre via la collecte et une réduction générale des charges.Les candidats sont donc légion mais pas les soutiens financiers? Nous rencontrons en effet beaucoup de candidats qui, à la suite d'un plan social ou devançant un plan de départs volontaires, décident de se mettre à leur compte. Mais peu d'entre eux sont prêts à sacrifier considérablement de leur rémunération. Or, il est impératif de regarder la charge salariale envisagée dans le business plan des projets présentés, car elle permet d'en mesurer la crédibilité. Propos recueillis par V. B.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.