Répercussions en vue dans la gouvernance de natixis

C'est toujours la même histoire. Dès qu'un changement intervient dans la gouvernance des Caisses d'Épargne ou des Banques Populaires, il se répercute automatiquement sur leur filiale commune Natixis. Les démissions des trois dirigeants de l'Écureuil vont ainsi se propager chez Natixis. Charles Milhaud en qualité de président des Caisses d'Épargne était président du conseil de surveillance de Natixis. À la suite de sa démission, il quittera ses fonctions et devrait logiquement laisser sa place au nouveau président de l'Écureuil, Bernard Comolet. Même schéma pour l'ancien directeur général des Caisses d'Épargne, Nicolas Mérindol, qui devrait laisser sa place de membre du conseil de surveillance de Natixis à son remplaçant, Alain Lemaire. De son côté, le directeur général des Banques Populaires, Bruno Mettling, avait décidé, peu après l'annonce du rapprochement entre les deux groupes, de quitter son poste pour prendre la tête d'une banque régionale. Reste à savoir s'il conservera ses fonctions de membre du conseil de surveillance de Natixis.Enfin, Julien Carmona, qui vient de démissionner du directoire des Caisses d'Épargne, n'entrera finalement pas au directoire de Natixis, comme cela avait été annoncé il y a deux semaines. À l'époque, l'Écureuil avait voulu le parachuter chez Natixis pour avoir un oeil plus attentif sur la gestion de leur filiale.Les changements ne devraient pas s'arrêter là. Dans les mois qui viennent, la fusion entre les Caisses d'Épargne et les Banques Populaires sera à coup sûr une nouvelle occasion pour les deux actionnaires de revoir la gouvernance de leur filiale.
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