L'Inde, destination idéale pour la délocalisation de services financiers

e du sudPassez un ordre en Bourse et il est fort possible que le comptable qui l'inscrira dans les comptes de votre banque sera basé à? Bangalore, ou ailleurs en Inde. Avec ce qui semble être un réservoir inépuisable de main-d'?uvre qualifiée pour ces tâches, l'Inde reste, selon le dernier palmarès publié par le cabinet de conseil AT Kearney, la destination idéale pour ce type de délocalisation. Et si les attentats terroristes de Bombai, en novembre dernier, avaient quelque peu refroidi les entreprises occidentales, compte tenu de l'aversion de plus en plus grande aux risques, le résultat des récentes élections législatives, donnant une nouvelle majorité au parti déjà au pouvoir, a relancé l'attrait de cette immense démocratie. des services en espagnolL'Inde arrive en effet première dans les trois catégories retenues par AT Kearney : l'attractivité financière (ses ingénieurs et autres spécialistes coûtent, pour les mêmes qualifications, beaucoup moins cher qu'en Europe ou aux États-Unis) ; les qualifications et disponibilités de la main-d'?uvre et enfin le climat des affaires. Sans oublier la langue, en particulier pour les institutions financières américaines. « Toutes les grandes banques américaines utilisent des services délocalisés, précise ainsi Norbert Jorek, partner chez AT Kearney, et la crise actuelle ne peut que les inciter à réduire un peu plus les coûts en s'adressant à des fournisseurs étrangers, en particulier en Inde. » Il n'est donc pas étonnant que 40 % des activités en matière de services financiers présentes dans le pays du subcontinent asiatique sont à destination des banques américaines. Mais les Indiens vont plus loin. Des sociétés telles que Infosys, Wipro ou Tata Consultancy Services s'installent désormais en Amérique latine, afin d'offrir aux entreprises financières américaines des services en espagnol, notamment des centres d'appels pour les cartes de crédit, à destination des nombreux clients hispaniques que comptent les banques américaines. J. B.« la crise actuelle ne peut qu'inciter les grandes banques américaines à réduire un peu plus leurs coûts en s'adressant à des fournisseurs étrangers, en particulier en Inde. »
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