La vidéo à la demande face au gratuit

Sur le papier, la vidéo à la demande, c'est la révolution. Enfin, le téléspectateur allait pouvoir accéder quand il le voulait à tous les films possibles sur son téléviseur écran plat, si possible en haute définition. De quoi mettre un coup d'arrêt final au piratage. En réalité, l'expérience n'est pas toujours satisfaisante. Premier problème : la connexion. « La borne est trop loin de mon appartement. Je ne pourrai jamais avoir accès à la haute définition. Même pour les films au format classique, l'image s'interrompt », explique Laetitia P., qui habite pourtant en plein centre de Paris. Son fournisseur d'accès à Internet SFR a déjà dû lui rembourser deux ou trois films qu'elle lui avait achetés. Il n'y a pas que l'ADSL qui pose problème. Client de Numéricable à Paris, Denis P., admet que si la VOD marche, le service n'est pas au rendez-vous : lenteur de la recherche, interruptions récurrentes, image de qualité médiocre. Des défauts supportables sur les services illégaux, pas lorsqu'ils sont payants et parfois plus chers qu'en vidéo clubs. Le prix reste un frein, surtout pour les séries. Pourtant, le service de vidéo à la demande de TF1 propose quatre jours après leur diffusion américaine, bien avant leur arrivée en France, les derniers épisodes de « Docteur House » ou de « Lost », en version sous-titrée. Mais un épisode de 42 minutes coûte 1,99 euro, alors que sur Internet, il est accessible gratuitement, et deux jours avant. Globalement, l'offre reste insuffisante. La VOD d'Orange propose « plus de 3.000 vidéos ». Enfin, aucun site de vidéo à la demande n'est actuellement accessible sur Mac, en raison de l'incompatibilité de la technologie avec Microsoft. S. C.
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