Répartir judicieusement votre capital entre le fonds sécuritaire en euros et les autres supports. Voilà une question que vous pouvez vous poser à la souscription du contrat? et dont vous ne vous souciez plus ensuite. Avec, parfois, de lourdes pertes à la clé.Pour ceux qui n'ont pas le temps de gérer leur contrat, il existe pourtant un excellent outil, disponible sur la quasi-totalité des contrats pilotables en ligne : l'arbitrage automatique. Vous commencez par entrer les paramètres de votre stratégie d'investissement. Grâce à ses logiciels, l'assureur se charge ensuite de l'appliquer au moment opportun.Pour limiter les risques, le plus efficace est le « stop-loss » ou « limitation de la moins-value ». Cet instrument transfère les sommes d'une unité de compte vers le fonds en euros dès que sa valeur chute, de 10 % ou 15 % par exemple. Les moins-values seront encaissées mais l'hémorragie stoppée. Ceux qui souhaitent remettre un pied en Bourse pour profiter d'un éventuel rebond disposent aussi de solutions. Avec la « dynamisation des plus-values », les gains du fonds en euros sont versés chaque année sur des supports déterminés au départ. Ainsi, votre capital de départ ne sera jamais entamé. Quant à « l'investissement progressif », il automatise le transfert régulier d'un montant choisi par avance vers des supports plus dynamiques. Dernier arbitrage automatique, à utiliser lorsque les marchés auront redémarré : la sécurisation des plus-values, grâce à laquelle les gains engrangés sur un support sont mis à l'abri sur le fonds en euros. A. P.

latribune.fr

05 Févr 2009, 1:33

Partager :