3La Bourse toujours bien appréciée

++BSD ++PasSupprimerBalise balise systèmene pas supprimer++BSF ++La Bourse brésilienne n'est plus la championne qu'elle était en début d'année. À quelques heures du réveillon de Noël, l'indice Bovespa accuse désormais un recul annuel de 41 % (en euros). A la fin du premier semestre, il faisait encore la course en tête devant tous les autres marchés. Il s'offrait ainsi le luxe d'afficher une progression légèrement positive. Mais si la principale place d'Amérique du Sud n'est pas épargnée par la morosité, et encore moins par la chute du prix des matières premières, elle continue d'afficher une certaine résistance.Plus étonnant encore, elle bénéficie d'un petit capital de sympathie auprès des investisseurs. Pas plus tard que la semaine dernière, l'enquête trimestrielle de Merrill Lynch plaçait le marché brésilien en tête des marchés émergents privilégiés par les fonds d'investissement globaux. Motifs invoqués : la taille de ce marché, sa démographie, ou encore la force de son économie domestique qui, même mise à mal, pourrait réagir aux derniers plans de relance du gouvernement Lula.Un bémol toutefois, ce succès relatif s'explique sans doute aussi aujourd'hui plus par élimination que par conviction. À titre d'exemple, les gérants savent combien ce marché est fragilisé par le retournement des cours des matières premières. Les deux premières sociétés cotées, Petrobras et CVRD, un groupe pétrolier et le premier producteur mondial d'acier, représentent à elles seules encore près d'un tiers de la capitalisation boursière du pays. Un poids considérable. En témoigne, l'évolution boursière de Petrobras ? qui perd aujourd'hui 49 % depuis janvier et a connu un décrochage tout comme l'indice Bovespa à partir du début du mois de juillet. Mais s'ils reconnaissent cette dépendance, les investisseurs avancent qu'elle reste moins forte que celle de la Bourse russe (dont la cote est à 70 % énergétique) ainsi que d'autres Bourses du continent comme celle d'Argentine par exemple. Sans compter que certains, comme le président d'Itau Corretora, s'emploient à faire croire à un enrichissement prochain de la cote par la venue de nouvelles sociétés. « Le marché n'est pas encore prêt, a déclaré hier Roberto Nishikawa à Bloomberg, mais dès la mi-2009, les introductions en Bourse pourraient reprendre. » M. B.
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