Le G7 veut croire à la reprise

Une hirondelle ne fait pas le printemps. Mais les grands argentiers (G7) réunis hier à Washington avaient envie de voir dans la publication ces dernières semaines de quelques indices économiques positifs des signes d'espoirs. Il existe « des signes encourageants », a indiqué le secrétaire au Trésor américain, Tim Geithner. La reprise est elle au coin de la rue ? Les marchés financiers, qui ont terminé la semaine sur une note euphorique, veulent y croire. Mais elle ne se profilera pas tant que les autorités n'auront pas achevé de nettoyer le bilan des banques, a martelé le directeur du FMI, Dominique Strauss-Khan. Le message a, semble-t-il, fait mouche. Le ministre des Finances britanniques, Darling Alistair, a insisté, un peu avant la réunion du G7, sur le fait que « si nous ne réparons pas nos banques, nous ne réparerons pas l'économie ». agacementsLe FMI estime que les banques vont encore devoir passer 550 milliards de dollars de pertes aux États-Unis, 750 milliards en Europe continentale et 200 milliards en Grande-Bretagne. Certains pays commencent à manifester leur agacement face au retard pris par certains de leurs partenaires. « Les progrès réalisés n'ont pas été à la hauteur des engagements pris en janvier », a regretté le gouverneur de la Banque du Canada Mark Carney. Le communiqué final du G7, attendu hier en fin d'après midi à Washington, devait réitérer l'engagement des sept premières puissances industrielles de poursuivre les efforts pour remettre leur banque en selle. Xavier Harel, à Washington.
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