Avec Neolane, Stéphane Dietrich taquine les Américains sur leur terrain

Ce qui se passe actuellement est très excitant?! » affirme Stéphane Dietrich, président-directeur général de la filiale américaine de Neolane. Il est arrivé à Boston en août 2007 avec « son courage, son énergie et sa famille, ingrédients absolument nécessaires pour réussir », pour créer la filiale de Neolane. Cette société, qu'il a cofondée en 2001, édite une solution logicielle dédiée au marketing et à la communication client. De tels logiciels intéressent toutes les sociétés qui mènent des campagnes marketing, que ce soit dans la banque, les télécoms, la vente par correspondance ou sur Internet. Et Stéphane Dietrich n'a pas choisi la voie la plus facile. En s'implantant aux États-Unis, Neolane vient défier ses concurrents, tous américains, sur leur propre terrain. « Et tous les coups sont permis?! Croyez-moi, j'ai eu droit à tout depuis que je suis arrivé?! » Mais il n'en est pas à son coup d'essai. Avec ses collègues centraliens, il a créé sa première entreprise en 1991. Après l'avoir revendue, ils créent ? sur fonds propres ? Neolane en 2001. Fin 2009, la société emploiera 150 personnes dans le monde (Paris, Londres, Copenhague et Boston) et réalisera un chiffre d'affaires de 35 millions de dollars. « Je compte en dollars maintenant », avoue-t-il.À son arrivée, il lui a fallu adapter l'image de la société et de ses produits. « Il a fallu tout refaire » raconte-t-il. « Le logo, la charte graphique, les brochures, tout a été localisé?! C'était important pour nous de nous construire une image d'acteur local et par la même occasion de montrer à nos concurrents que nous étions là pour longtemps?! » Cela a permis à Neolane de signer ses premiers contrats en 2008. « Mais chaque contrat est un combat à gagner tant que l'on n'a pas une centaine de références clients dans le pays », souligne le dirigeant de Neolane. En moins de deux ans, la filiale américaine s'est étoffée. Elle emploie aujourd'hui 22 personnes à Boston, mais aussi à Dallas et à New York en attendant l'ouverture prochaine d'un bureau sur la côte ouest des États-Unis.opportunitésStéphane Dietrich ne nie pas que la situation économique rende les choses plus difficiles, mais « la crise est synonyme d'opportunités et les années de crise sont les meilleures années pour les entrepreneurs?! ». Alors il se bat pour décrocher des contrats et ça marche?! Si la France est encore majoritaire dans le chiffre d'affaires de Neolane, celui réalisé aux États-Unis ne cesse de croître. « Un des effets de la crise est que des clients nous donnent notre chance alors qu'ils ne l'auraient pas fait il y a un ou deux ans », reconnaît-il. Et il n'est pas peu fier d'annoncer la signature de l'un des plus gros contrats pour Neolane avec Boston Apparel Group, un des principaux acteurs de la VPC aux États-Unis?
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