François Pérol porte le groupe BPCE sur les fonts baptismaux

fusionOn l'a fait, et bien fait. » . Annoncé de façon précipitée début octobre, le « deuxième acteur bancaire français » a finalement vu le jour hier. Les instances de gouvernance des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne ont en effet validé, comme prévu, les principes fondateurs du nouvel ensemble. Ces décisions seront validées formellement par les assemblées générales extraordinaires des deux groupes le 31 juillet, pour un lancement opérationnel du nouveau groupe le 3 août. Après une longue réflexion alimentée par trois agences de communication, le nouvel ensemble a été baptisé « BPCE ». Un nom censé s'inscrire dans l'histoire des deux parents et évoquer, par sa première lettre, le métier du groupe. Ce sera également le nom de l'organe central commun aux deux réseaux. « Il fallait un nom sérieux, qui inspire la confiance » et qui « n'écrase pas les marques commerciales » des réseaux, très connues, a commenté le futur président du directoire, François Pérol.« élan commun »Nettement plus original, le logo (voir ci-contre) rappelle par sa couleur, violette, l'union des « bleus » et des rouges ». Sa forme arrondie, comme une planète, vise à souligner l'ambition internationale et l'attachement au développement durable. Son traitement graphique évoque le « mouvement », et l'« élan commun » du mutualisme. Quant à l'aspect « peint à la main », il est censé positionner l'homme au centre du projet.Présentant son bébé à la presse, hier soir, François Pérol s'est déclaré « très heureux et très fier » d'avoir tenu le « pari » pris lors de sa prise de fonction à la tête des deux banques, le 2 mars, en concrétisant le projet avant la fin juin. Par contraste avec les bisbilles passées entre les dirigeants des deux groupes, qui avaient poussé l'Élysée à prendre le dossier en main et à faire don de son secrétaire général adjoint, François Pérol, pour mener le projet à bien, celui-ci a souligné que les équipes avaient « travaillé ensemble » avec une « volonté commune d'avancer ».Interrogé sur les filiales, François Pérol a indiqué qu'une revue des actifs est en cours, dont les résultats seront connus à la fin de l'année. S'agissant de Natixis, il a indiqué que l'activité assurance était « stratégique » et qu'une cession n'était pas à l'ordre du jour. Sur l'immobilier, « nous devons rendre plus cohérente et plus visible notre présence sur tous les métiers », a-t-il ajouté.Sur l'actionnariat du groupe, dont l'organe central est détenu en direct et à parité par les 17 caisses et les 20 banques, il a précisé que cet équilibre était fixé pour cinq ans, sauf décision contraire de l'assemblée générale. Au-delà, les participations respectives pourront varier « en fonction des résultats de chaque établissement bancaire ».
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