Citigroup revoit les salaires fixes à la hausse

émunérationsAprès Bank of America, Morgan Stanley et UBS, c'est au tour de Citigroup de compenser la baisse des bonus annuels par une augmentation des salaires fixes. Selon le « New York Times », les augmentations de salaire pourraient aller jusqu'à 50 % dans certaines activités essentielles comme la banque d'investissement ou le trading. Les revalorisations seront moins importantes dans la banque de détail, les cartes de crédit et la gestion du risque. L'établissement pourrait également accorder des millions de nouvelles stock-options à ses employés.test crucial pour obama« Les propositions de Citigroup, discutées en interne cette semaine, vont faire figure de test crucial pour l'administration Obama, qui avait fait part de son désir de réguler les rémunérations des entreprises ayant reçu une aide fédérale », commente le « New York Times ». Reste que l'augmentation des salaires fixes apparaît déjà comme une tendance lourde.Le mois dernier, Morgan Stanley a annoncé qu'elle allait augmenter les salaires de base de ses dirigeants et la rémunération de son directeur financier a été doublée.Chez UBS, les augmentations sont de l'ordre de 50 %. Quant à Bank of America, la banque a annoncé en mars qu'elle compenserait la baisse des bonus par une hausse des salaires fixes et elle a déjà augmenté de 70 % le fixe de ses meilleurs banquiers.L'objectif pour les banques de Wall Street est de juguler la fuite des talents. « Dans un premier temps, les établissements financiers se sont dégagés de la tutelle de l'État. Maintenant, ils augmentent les rémunérations mais plutôt leur partie fixe car ils anticipent un durcissement de la réglementation sur les bonus », explique Éric Delannoy, vice-président de Weave. Le G20 pourrait en effet décider d'obliger les banques à indexer les bonus sur les performances à moyen terme et non plus à court terme.modération en europeEn Europe, la tendance est plutôt à la modération des salaires. « De ce côté-ci de l'Atlantique, il n'est pas vraiment question de fuite des talents », constate Éric Delannoy. Pour lui, en dehors des plans de stock-options qui devraient être lancés sur la base de valorisations très basses, « il n'y a aucune raison pour que les rémunérations fixes soient significativement revues à la hausse ». Sophie RollandL'objectif des établissements américains est de juguler la fuite des talents.
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