Moins de yachts, mais plus de voitures de luxe et de bijoux, moins d'art moderne mais plus de grands maîtres, les très riches continuent, malgré la baisse de leur fortune, à se faire plaisir. Répertorié comme une classe d'actif à part entière dans l'étude Capgemini-Merrill Lynch, « l'investissement plaisir » ne représente toutefois que 1 % à 2 % de leurs actifs disponibles. Avec la crise, l'assiette est réduite et les plaisirs restreints. Et dans le panier du riche, toutes les tentations ne sont pas mises à la même enseigne. C'est le grand retour des valeurs sûres?: les collections d'art sont passées de 20 % (en 2006) à 25 % des investissements plaisir l'an dernier, au profit des artistes traditionnels, tandis que l'art moderne souffre. Les bijoux et les montres eux aussi reviennent en force (ils passent de 18 % à 22 %), considérés comme des valeurs pérennes. En revanche, le vin ou la numismatique sont devenus superflus et sont en reflux. De même, les voyages de luxe connaissent une baisse sensible. Pourtant, il est une dépense qui profite d'une croissance très forte (auprès de 54 % des riches)?: celle liée au bien être ? spa, coach et parasanté ? peut-être pour se guérir des souffrances de la crise. G.L.S.

latribune.fr

07 Juill 2009, 1:46

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