Les champions de l'énergie rassurent

EDF n'est pas seulement l'entreprise préférée des Français, elle est aussi celle des étudiants des grandes écoles d'ingénieurs. Le premier producteur d'électricité d'Europe, qui souhaite toujours recruter 3.000 personnes par an d'ici à 2012, ne ménage pas sa peine : « Pour gagner la guerre des talents, il faut être le plus moderne possible », explique Dominique Lagarde, directeur général délégué ressources humaines et communication chez EDF. Moderne, humain et concret. « Pour se projeter dans une entreprise, les ingénieurs ont besoin de représentation physique. EADS a utilisé la fusée Ariane et Airbus. Avec EDF, on a mis en avant une centrale nucléaire », souligne Julien Carette, spécialiste de la communication de recrutement chez Euro-RSCG C&O. En octobre dernier, EDF a créé un réseau de 300 salariés désignés ambassadeurs auprès de l'école où ils ont terminé leurs études. Une démarche qui rappelle celle d'Areva. « Nous sommes notamment partenaire de l'Ensta. Cela nous permet de travailler avec les professeurs sur le contenu des cours et d'envoyer comme intervenants certains de nos salariés », explique Jérôme Eymery, le responsable du recrutement d'Areva. Le champion français du nucléaire qui va recruter 10.000 personnes cette année, dont 4.000 en France, offre même aux jeunes diplômés des séances de coaching pour leur apprendre à se vendre. Y compris pour négocier le salaire ? « Crise ou pas, si je recrute un polytechnicien, je ne peux pas lui proposer moins qu'à celui que j'ai embauché l'an passé, car il le saura au bout de deux jours ! » P. K.
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