Carlos Bedran, un précurseur à la tête d'Alyotech

Carlos Bedran voulait faire une carrière scientifique, dans le thermique et la mécanique des fluides. « J'adore la physique. C'est l'un de mes hobbies », confie cet ingénieur de Centrale Paris de 50 ans, titulaire d'un Master of Science en ingénierie mécanique du MIT à Boston. Aujourd'hui à la fois chef d'entreprise, « business angel » et « blog angel » (aide au lancement de blogs pour des sociétés comme Yoplait, Novartis France, Dassault Systèmesave;mes), il dirige le groupe de conseil en technologies Alyotech, qu'il a constitué depuis 2005 par rachats successifs d'entreprises et lancement de start-up. « Des entreprises de 100 personnes à 500 personnes, dont la survie nécessite l'adossement à un groupe », explique Carlos Bedran. À ses côtés, il a des investisseurs comme Aurel Nextstage, Galileo, CDC Entreprises ou Ace Management. Implanté en France, en Belgique, aux Pays-Bas, au Canada et au Maroc, Alyotech rassemble 1.600 consultants et réalise un chiffre d'affaires de 115 millions d'euros. Ses clients ont pour nom France Télécome;lécom, Thales, la DGA, Bouygues, Safran (au Maroc), ou, au Canada où le groupe est fortement implanté, Vidéotron Télécom, l'assureur vie Desjardins ou Canadan National Railway. En 2009, un nouveau plan stratégique à trois ans vise à quadrupler la taille de la société, par croissance organique à 15 % et par acquisitions à 85 %. Avec de nouvelles levées de fonds. Il prévoit l'implantation de la société en Espagne, au Moyen-Orient, en Inde et aux États-Unis.Les habitués du monde de la finance et de l'industrie des nouvelles technologies se souviennent certainement d'un des premiers LMBO réalisés en France, en 1998. Celui de Brime Technologies. Un des premiers « coups » de Carlos Bedran. Il en deviendra président du directoire. En trois ans, la société passe de 150 personnes à 2.300 personnes. Elle est introduite au nouveau marché. Elle réalise une vingtaine d'acquisitions en Europe et au Canada. En 2004, la société fusionne avec son concurrent Assystem (4.500 personnes). C'est le choc entre les deux cultures. Carlos Bedran s'en va. Il décide de créer Alyotech.Mais notre homme, qui vit à Bruxelles depuis la fin de l'année 2005, a aussi une activité de « business angel ». Il a investi notamment dans la société de production de films Artemis Productions. Plus gros producteur de films francophones en Belgique, Artemis a coproduit le film du Palestinien Elia Suleiman, « The time that remains », en compétition au Festival de Cannes en 2009. « Je suis passionné de cinéma depuis ma plus tendre enfance. J'espère finir ma carrière dans cette activit頻, confie Carlos Bedran. Son activité de « business angel » l'a mené aussi au Canada, dans les Laurentides, à 100 kilomètres de Montréal. Il y a acheté un lac sur un domaine de 2.000 hectares où il construit des chalets en bois?
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.