Dominique Strauss-Kahn dirige le FMI.John Lipsky, premier directeur général adjoint du Fonds.Taktoshi Kato, vice-directeur.Murilo Portugal, vice-directeur.Olivier Blanchard, département de la recherche.Blanchi par le conseil d'administration du Fonds monétaire international de tout abus de pouvoir dans une affaire extraconjugale, Dominique Strauss-Kahn peut désormais se consacrer entièrement à la gestion de la crise financière la plus sévère depuis la création de l'institution de Bretton Woods en 1944. Son agenda promet d'être particulièrement chargé au cours des deux prochaines années. Son chef de cabinet, Daniel Citrin, ancien directeur adjoint du Fonds pour la région Asie, est son plus proche collaborateur.Pour éviter que le FMI ne souffre d'un tropisme européen trop marqué, Dominique Strauss-Kahn est épaulé par trois vice-directeurs. L'Américain John Lipsky est le premier directeur général adjoint du Fonds. Cet ancien chef économiste de JP Morgan aux larges bacchantes est un spécialiste des marchés financiers. C'est un peu l'?il de Washington au sein de l'institution. Deux autres vice-directeurs, le Japonais Taktoshi Kato et le Brésilien Murilo Portugal, finissent de compléter l'équilibre régional.Le directeur général du Fonds peut compter sur un département de recherche parmi les plus étoffés au monde. Il est dirigé depuis le 1er septembre 2008 par le Français Olivier Blanchard. Cet économiste néokeynésien enseigne depuis plusieurs années au Massachusetts Institute of Technology (MIT).Dominique Strauss-Kahn dirige le FMI mais il n'a pas le pouvoir de prendre les décisions. Elles sont adoptées par le conseil d'administration du FMI ? le « board » ? où siègent 24 administrateurs représentants les 185 pays membres. La France, tout comme les États-Unis ou l'Allemagne, dispose de son propre siège. Ambroise Fayolle, un ancien du Trésor, représente la France au FMI et à la Banque mondiale.

latribune.fr

07 Nov 2008, 1:30

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