Le TGV mal parti

Le projet d'une ligne ferroviaire à grande vitesse reliant San Francisco, au nord, à San Diego, au sud, risque de passer rapidement aux oubliettes. Les électeurs de l'État sont en effet appelés à voter le 4 novembre prochain par référendum (proposition 1A) sur le bien-fondé d'un projet qui devrait coûter à l'État 19,4 milliards de dollars sur trente ans selon les estimations. « Ce projet relève du conte de fée », résume Adrian Moore, vice-président de la Reason Fondation, un « think tank » libertarien qui milite contre la proposition 1A. « Il est complètement irréaliste étant donné la situation déplorable des finances de l'État. La Californie ferait mieux de réparer son infrastructure existante. Nos autoroutes sont en ruine », martèle Adrian Moore tout en rappelant que les électeurs, en période de récession, ont tendance à rejeter les mesures trop coûteuses. « 80 % des Californiens estiment que le déficit budgétaire de l'État est un énorme problème », confirme Mark Baldassare, président du Public Policy Institute de Californie. « Une mesure impliquant un creusement du déficit a donc d'autant plus de chance d'être rejetée », résume ce spécialiste de l'opinion publique.
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