La Caisse des dépôts prête à acquérir des activités de conservation

Premier opérateur sur le marché français de la conservation avec un volume de près de 3.000 milliards de francs, et deuxième en Europe, la Caisse des dépôts et consignations (CDC) veut améliorer de moitié la contribution de cette activité à son résultat. Actuellement de 100 millions de francs (sur un bénéfice total de 4 milliards en 1996), cette contribution pourrait passer à 150 millions à l'avenir, selon l'objectif établi par Isabelle Bouillot, directeur général adjoint de la CDC, chargée des activités bancaires et financières (DABF). Pour y parvenir, la Caisse, qui est déjà bien implantée sur le marché allemand, via CDC GmbH, va ouvrir une succursale au Luxembourg et réfléchit à une implantation aux Pays-Bas, qui pourrait passer par un partenariat. A la veille d'une restructuration d'un marché de plus en plus concurrentiel où certains institutionnels de faible taille vont externaliser leur conservation, la CDC ne s'interdit pas une opération de croissance externe. Mais encore faut-il ne pas alourdir les effectifs dédiés à la conservation (500 salariés), commente Isabelle Bouillot. L'ambition de la CDC est centrée sur les investisseurs finaux et non pas les brokers dealers comme par exemple Paribas. Ayant accru d'une trentaine de milliards de francs son encours depuis la mi-1996, la CDC ne veut pas rater le rendez-vous de l'euro. Reste qu'en volume, elle reste loin derrière les américains comme Chase Manhattan (3.805 milliards de dollars, soit plus de 22 milliards de francs, de conservation). L. C.
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