En bref

Touche pas à « Mon pote ».L'amitié ? C'est certainement ce dont Marc Esposito parle le mieux. Après « Le coeur des hommes », voici « Mon pote ». Victor, le patron d'un magazine auto accepte d'intégrer dans ses équipes Bruno (Benoît Magimel), un ancien braqueur. Esposito réussit un très beau film, humaniste en diable, presque haletant. Parce que l'on tremble jusqu'au bout à l'idée que Bruno puisse replonger. L'intrigue et le rythme n'ont pourtant rien de frénétique, mais le réalisateur n'a pas son pareil pour filmer avec une extraordinaire justesse l'amour, la tendresse, la gaucherie, la virilité et la gêne entre ces deux hommes magnifiquement interprétés. Y. Y.A bout de souffleSamuel (Gilles Lellouche) a trois heures pour retrouver sa femme kidnappée par des bandits. Multipliant courses-poursuites, rebondissements, retournements de situation inattendus, trouvailles de scénaristes géniales, répliques brèves mais percutantes, Fred Cavayé impose pour ce « A bout portant » un rythme, une ambiance que d'aucuns qualifieraient d'américaine et qui permet au genre du thriller populaire français de reprendre du poil de la bête. Y. Y.Embarquement immédiatDurant ses vacances Natan rejoint son pécheur de père au Mexique sur l'une des plus grandes barrières de corail de la planète. Une relation père-fils d'une simplicité émouvante sur fond de paysages de rêves. Avec « Alamar » son premier long métrage de fiction, Pedro Gonzales Rubio a tout bon. M. CUne histoire de soeursDrôle de film que ce « Pieds nus sur les limaces » signé Fabienne Berthaud... Suite au décès de leur mère, Clara (Diane Kruger, parfaite) se retrouve responsable de Lily (Ludivine Sagnier), jeune fille inadaptée au monde réel. Sorte de récit initiatique, le film oscille entre une poésie visuelle d'une inventivité surprenante et un sentiment de malaise très inconfortable. F. G. Lullaby : mélo en mode mineurPlongé dans une profonde déprime depuis le décès de sa femme, Sam (Rupert Friend) retrouve goût à la vie grâce à sa rencontre avec Pi (Clémence Poésy), fragile et originale. Mélo gentillet et prévisible de Benoît Philippon, « Lullaby » vaut surtout pour ses deux acteurs principaux. Sympathique mais sans grande saveur. J. B.
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