Goldman Sachs sacré meilleur cabinet d'analyse immobilier

Pour sa cinquième édition, le prix du meilleur analyste financier immobilier, dans le cadre des trophées de la FSIF (Fédération des Sociétés Immoblières et Foncières), est l'occasion de mettre l'accent sur l'un des faits majeurs du secteur : son retour en grâce auprès des analystes financiers et son redressement au sein des indices boursiers. Le millésime 2010 de ce prix consacre, tout d'abord, le bureau d'analyse de Goldman Sachs, lequel a obtenu les meilleurs scores (entre octobre 2009 et octobre 2010) avec un portefeuille de valeurs immobilières choisi par lui. Sur la période, il a réussi à dégager un gain de 29,1 % quand son challenger, Kempen, a obtenu un rendement de 26,9 %. Une très belle performance lorsque l'on sait que la fin de l'année 2009 n'a pas été de tout repos pour les valeurs foncières cotées à Paris dans un climat de défiance généralisé vis à vis de ces sociétés en prise directe avec des loyers en berne pour l'immobilier de bureau et des conditions de financement exécrables en raison des difficultés des établissements bancaires. A noter, toutefois, que l'indice SIIC France qui regroupe l'essentiel des foncières françaises fait assez nettement mieux que le CAC 40 sur la même période de référence avec un gain de 7,5 % contre - 0,3 % pour l'indice phare parisien. Surperformance qu'il faut cependant bien relativiser puisque si l'on regarde de près le spectre des valeurs retenues, les différences de rendement sont assez nettes. Comme en témoigne la perte de 25% de SCBS Manche et la hausse de 41,5 % de la Foncière des Murses Murs (Foncière des régions), suivie de près par Tour Eiffel (+ 31,2 %) toujours d'octobre 2009 à octobre 2010.D'où le bel exploit d'un autre cabinet d'analyse, en l'occurence celui de Cheuvreux qui a réussi à capter une plus value de 43,6 % sur la société Eurocommercial, sans parler de celui de Kepler qui affiche une autre plus value de 39,3% sur Klépierre;pierre. Et ce, grâce à une série d'achats et de ventes successives au cours de ces douze mois.Un rendement appréciéAu-delà de ce palmarès, il est symptomatique de voir que le nombre de bureaux suivant ces valeurs est passé de 13 à 23. La preuve que le secteur immobilier revient au coeur des préoccupations des professionnels boursiers. En cette période d'inquiétude sur les placements actions mais aussi obligataires, l'immobilier papier semble la solution la plus prudente pour nombre de gérants, ne serait-ce qu'en raison du rendement délivré par ces valeurs. Et de fait, les 23 équipes suivant ce secteur ont enregistré une hausse globale de 11,7 % en supreformance par rapport à l'indice SIIC France.
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