cite>Google n'a jamais eu peur de venir concurrencer Microsoft sur ses terrains d'excellence. Des coup de boutoir qui ont mis du temps à provoquer la contre-offensive actuelle du groupe de Steve Ballmer. L'éditeur de logiciels n'avait pas mesuré les implications de l'Internet sur son activité historique, le logiciel, ni le danger que représentait le moteur de recherche. Google lui a fait comprendre ses intentions en lançant il y a quelques années des logiciels bureautiques, accessibles en ligne et gratuits pour les particuliers. Il a réitéré en 2007 en s'adressant aux entreprises. Depuis, l'activité n'a pas vraiment décollé puisque son chiffre d'affaires hors publicité, qui comprend les Google Apps, ne pèse pas plus de 4 % des revenus totaux.Mais l'assaut a quand même obligé Microsoft à penser une suite logicielle sur Internet. Google a continué de multiplier les attaques, avec la volonté d'être présent quel que soit l'endroit où se trouve l'internaute. Dans la navigation sur Internet, Google a lancé, il y a un peu plus de deux ans, Chrome contre l'ultradominant Internet Explorer de Microsoft. Chrome détient désormais 10 % du marché des navigateurs.En 2011, Google a décidé de s'attaquer au plus gros marché de l'électronique, le PC et les tablettes, dominés par Microsoft et Apple. Il lancera au premier semestre Google OS, un système d'exploitation concurrent de Windows, la vache à lait de l'éditeur de logiciels, présent dans 90 % des PC dans le monde. Google OS devrait être intégré dans les ordinateurs du taïwanais Acer et du sud-coréen Samsung. Dans les tablettes, son système d'exploitation Android équipe par exemple la Xoom de Motorola et plusieurs produits de chez Archos. Réussira-t-il à ébranler Apple ? Dans le mobile, il a transformé l'essai. Android est en passe de devenir le premier OS pour smartphone, face à Symbian de Nokia, à l'iPhone d'Apple et à Windows Phone 7 de Microsoft. S. C.

latribune.fr

03 Mars 2011, 17:00

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