Hitachi veut revoir son partenariat avec General Electric

Alors que le nucléaire civil amorce sa reprise dans le monde, Hitachi s'impatiente des maigres succès commerciaux enregistrés par sa coentreprise nucléaire avec General Electric (GE). Il a annoncé, mardi, être en train de revoir la structure de ce partenariat, qui date de 2007, dans le but de prendre le contrôle des opérations en Europe et en Asie. « GE est occupé à plein par les États-Unis et n'est pas en mesure de couvrir l'Asie, le Moyen-Orient et l'Europe », a déclaré au quotidien « Nikkei » un des dirigeants du groupe, Hiroaki Nakanishi. Il a ajouté que les activités à l'étranger n'enregistraient pas les performances qu'il en attendait initialement. Hitachi détient 80 % de la coentreprise en charge du marché japonais, tandis que GE possède 60 % de l'entreprise commune américaine qui couvre le reste de la planète. À la différence d'Areva et de Toshiba-Westinghouse, GE-Hitachi n'a pas encore vendu de réacteur de troisième génération. Il a même interrompu sa certification en Grande-Bretagne. N'offrant qu'un réacteur à eau bouillante, filière qui représente 20 % du parc installé mondial, essentiellement aux États-Unis et au Japon, GE ne souhaite pas vendre de centrales clés en main. Clara Gaymard, la présidente de GE France, avait déclaré à « La Tribune », le 10 mai dernier, être prête à travailler avec EDF ou Areva comme inté- grateur. M.C.L.
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