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Schneider décroche un mega-contrat au Turkménistancôtes israéliennes excitent de plus en plus les convoitises. Pour s'assurer du contrôle de ce pactole évalué, dans un premier temps, à quelque 40 milliards de dollars, le gouvernement israélien s'apprête à faire voter par la Knesset une loi instaurant une « zone économique maritime exclusive » s'étendant sur 210,5 kilomètres, soit à équidistance avec Chypre.Cette initiative vise à couper l'herbe sous le pied du Liban qui revendique la propriété d'une partie des champs découverts récemment par des groupes israéliens et l'américain Noble Energy Company. Un de ces champs surnommé « Leviatan » situé à 130 kilomètres au large du port de Haïfa dans le nord d'Israël près de la frontière libanaise, recelerait d'importantes quantités de gaz mais aussi du pétrole. La montée des enjeux financiers commencent à nourrir des tensions politiques et diplomatiques.Uzi Landau, le ministre israélien des Infrastructures a ainsi prévenu que son pays n'hésiterait pas à recourir à la force pour défendre ses droits exclusifs sur ces champs gaziers. Du côté libanais, Nabih Berry, le président du parlement a lui aussi proclamé que son pays devait prendre toutes les mesures légales pour défendre les richesses dans ses eaux territoriales. L'affaire s'est d'ailleurs très vite internationalisée. La Syrie et la Turquie ont profité de l'occasion pour tenter de contrer Israël en s'empressant d'apporter leur soutien total aux revendications du Liban. Pour compliquer le tout, les Etats-Unis ont fait pression sur les autorités israéliennes pour qu'elles renoncent à exiger de Noble Energy des royalties plus importantes sur l'exploitation future de ce gaz. PASCAL LACORIE, à JérusalemnLe groupe va rénover le réseau électrique de la capitale du pays Achgabat. La France souhaite renforcer coopération et partenariats avec l'ex-république soviétique d'Asie centrale.kilomètres,Le groupe français Schneider Electric a décroché en début de semaine face à l'allemand Siemens l'un de ses plus importants contrats à l'international. D'un montant de 1,3 milliards d'euros, il porte sur la rénovation de l'ensemble du réseau d'électricité d'Achgabat, la capitale du Turkmenistan. L'opération s'inscrit dans le renforcement des relations avec la France. « C'est un pays en pleine renaissance. Nous voulons développer les partenariats », estime Anne-Marie Idrac, la secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, venue signer mercredi un accord intergouvernemental pour la mise en place d'une commission mixte pour la coopération économique ainsi que d'un groupe de travail sur l'énergie, auquel vont participer GDF-Suez et Total. Car la part française dans cette ex-république soviétique est pour le moment de moitié inférieure à celle des Italiens et des Allemands, même si le groupe Bouygues, implanté depuis plus de 15 ans dans le pays, est le premier employeur privé du pays. Il a construit dans Achgabat, nombre d'imposants bâtiments officiels, aux formes géométriques pures mêlant tradition et modernisme, rehaussée par la blancheur du marbre, l'unique matériau utilisé. Investit dans plusieurs projets, le géant du BTP livrera pour inauguration le 15 octobre parmi d'autres ouvrages le plus bel hôtel de luxe de l'Asie centrale, l'Oguzkent, dont la gestion devrait être confiée à Accor.Investissements étrangersD'autres sociétés françaises sont présentes, comme Vinci, qui construit un mutiplexe de cinéma, Thalès est par ailleurs bien placé pour remporter le contrat de la gestion du contrôle du réseau des gazoducs.Sous l'impulsion de son président, Gurbanguly Berdymoukhamedov, le Turkmenistan accroît son ouverture aux investissements étrangers. Il peut compter sur les recettes générées par les hydrocarbures, pétrole mais surtout gaz naturel, dont il détient les quatrièmes réserves mondiales, (4,3 %), et est le deuxième producteur de la région derrière la Russie. La mise en place de gazoducs fin 2009 à destination de l'Iran et de la Chine, lui permet de moins dépendre de la Russie. Le président de ce petit pays « émergeant » en puissance envisage même la construction prochaine d'un aéroport international dédié au fret. Robert Jules, à Achgabat.
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