Paris Métropole devient un lieu d'échanges incontournable

La guerre de tranchées est-elle finie ? Au printemps, le Grand Paris essuyait des tirs nourris de la gauche au Parlement. Le Schéma directeur d'aménagement (Sdrif) et le projet de transport «Arc Express» du conseil régional étaient bloqués par le gouvernement. Enfin, la plupart des élus franciliens de droite estimaient que Paris Metropole n'était que le bras armé de Bertrand Delanoë...Paix des bravesEn ces premiers jours d'été, une sorte de paix des braves a été instaurée. L'enquête d'utilité publique du métro automatique du Grand Paris sera lancée début septembre, en même temps que celle concernant « Arc Express ». Le Sdrif a été validé par l'Etat, le Conseil régional ayant accepté de le réviser. Paris Métropole est même en passe de devenir un lieu d'échanges et de concertation incontournable de l'agglomération parisienne. Ainsi, le syndicat mixte et la Chambre de commerce et d'industrie de Paris (CCIP) ont installé jeudi un Comité des Partenaires. Composé de représentants des chambres consulaires, d'établissements publics, d'associations territoriales et d'entreprises, il est destiné à «jouer un rôle d'aiguillon auprès des élus», précise Pierre Simon. Ce dernier, président de la CCIP, qui sera aussi président de ce comité, entend s'appuyer sur cette instance de dialogue et de coopération entre collectivités pour « pousser » le développement économique et l'attractivité de l'agglomération parisienne. La logistique urbaine et le tourisme d'affaires feront bientôt l'objet de discussions au sein du Comité. Sur le terrain politique, Paris Métropole a aussi remporté une belle victoire, avec l'annonce de l'adhésion du conseil général des Hauts-de-Seine, présidé par Patrick Devedjian. « Le travail de fourmi effectué tout au long de ces années par Pierre Mansat, adjoint au maire de Paris, pour ?recoudre? le lien entre Paris et sa banlieue porte enfin ses fruits », se félicite Philippe Laurent, maire DVD de Sceaux et vice-président de Paris Métropole. Le syndicat mixte, qui compte aujourd'hui 110 collectivités adhérentes, doit siéger au conseil de surveillance de la Société du Grand Paris, dont le président et le préfigurateur doivent être nommés dans les tous prochains jours. Signe de sa maturation : sa présidence reviendra à un élu de droite à l'automne prochain. Stéphanie Tisserond
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