Le volailler Duc creuse ses pertes

groalimentaireLes temps sont durs pour le volailler français Duc. Après une perte nette de 7,52 millions d'euros en 2008, le premier semestre 2009 ne se révèle guère mieux, avec 3 millions de pertes supplémentaires et un chiffre d'affaires de 95,6 millions, en recul de 3,38 %. En cause tout d'abord, la hausse des matières premières?: blé, maïs et soja, base de l'alimentation des volailles. « Elle est surtout sensible pour la dinde, qui en consomme 30 % de plus que le poulet », explique le président et principal actionnaire, Philippe Gontier. En face, la grande distribution a refusé toute hausse de prix. La réorganisation des outils de production a également eu un fort impact sur les marges, tant en 2008 qu'au début 2009. Enfin, le rachat en mai du numéro quatre, Arrivé, par le leader français LDC, a entraîné une mini-guerre des prix entre concurrents. Incapable de rester en dehors du mouvement de concentration actuel, Duc se dit à l'affût de toute acquisition. Mais sa taille le place désormais plus en position de cible que de prédateur. Sophie Lécluse
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