Pertes et enquêtes au menu pour Barclays

La tâche ne s\'annonce guère aisée pour Antony Jenkins, le nouveau directeur général de Barclays, qui avait succédé fin août à Bob Diamond, l\'homme aux mirifiques bonus. La banque britannique a publié ce mercredi matin une perte nette de 200 millions de livres sterling (248 millions d\'euros), au titre des neuf premiers mois de l\'exercice 2012, contre un bénéfice de 2,7 milliards un an plus tôt. La conséquence d\'une provision de 700 millions de livres, passée au titre du règlement de litiges sur des ventes forcées d\'assurance-crédit. L\'avenir ne s\'annonce guère plus rose. « Au mois d\'octobre, la performance a continué à être affectée par l\'environnement économique difficile et par de faibles volumes (d\'activité) sur les marchés », indique Barclays, qui se dit donc « prudente. »Par ailleurs, la banque, déjà empêtrée dans le scandale de la manipulation du taux interbancaire Libor, a révélé coopérer aux Etats-Unis avec le département de la Justice et les autorités boursières, dans le cadre d\'une enquête relative à une possible infraction à la loi sur la corruption de responsables étrangers. Barclays fait de surcroît l\'objet d\'une enquête concernant le courtage d\'énergie dans l\'Ouest des Etats-Unis. Décidément non, les prochains mois ne seront pas simples pour Antony Jenkins.  
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