en bref

Lancement des états généraux de l'industrieLe ministre Christian Estrosi (photo) installe aujourd'hui le Comité national des états généraux de l'industrie. La présidente du Medef, Laurence Parisot, en sera membre. Dans chaque groupe de travail créé, un membre de l'organisation patronale sera présent. « Les états généraux de l'industrie sont très importants. Il y a un génie français qu'il faut faire perdurer. Je ne peux pas imaginer la France sans usines », a déclaré Laurence Parisot.La réorganisation du CNRS publiée au « Journal officiel »Le décret réorganisant le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) a été publié hier au « Journal officiel ». Ce centre de recherche sera, à l'avenir, organisé en instituts qui « animent et coordonnent l'action d'un ensemble cohérent d'activités scientifiques relevant d'une ou plusieurs disciplines ». Après avis du conseil scientifique et approbation du conseil d'administration, le président du CNRS décidera de créer, supprimer ou transformer ces instituts. La réforme du CNRS avait été adoptée le 25 juin dernier lors d'un conseil d'administration qui s'était tenu dans les locaux du Centre européen de recherche nucléaire (Cern) à Genève. Elle avait été contestée par une partie des chercheurs qui dénonçaient en particulier la hausse du nombre de personnels précaires. Le CNRS vient de fêter son 70e anniversaire et emploie plus de 32.000 personnes, dont près de 12.000 chercheurs et quelque 14.000 ingénieurs et techniciens ayant le statut d'agents du CNRS.Devedjian réticent sur le renvoi de Chirac en correctionnelleLe ministre en charge du plan de relance, Patrick Devedjian, a estimé, hier sur Canal Plus, que le renvoi de Jacques Chirac en correctionnelle n'était pas forcément opportun. L'ancien avocat de Jacques Chirac s'interroge : « Je me demande si, s'agissant d'un président à la retraite et pour l'image de notre pays dans le monde, c'est une si bonne chose que ça. »Borloo en VRP du plan justice-climatLe ministre de l'Écologie, Jean-Louis Borloo (photo), continue ses déplacements en prévision de la Conférence internationale du climat à Copenhague. Dans une interview hier au « Journal du dimanche » (JDD), il détaille les grands axes du plan français. Le premier d'entre eux, baptisé plan justice-climat, vise à favoriser, par un financement innovant, le développement durable des pays pauvres. Selon le « JDD », ce plan serait financé, par exemple, sur les transactions financières, avec un taux de 0,01 %, soit un montant total d'environ 20 milliards d'euros par an. « Aider les pays pauvres, c'est un gain global pour l'humanité, a insisté le ministre. Il faut que cet argent soit attribué à des programmes précis [barrages hydrauliques, centrales solaires ou champs d'éoliennes]. » Autre priorité française : la création de l'Organisation mondiale de l'environnement. Cet organisme (calqué sur l'OMC) serait chargé du suivi, du soutien et du contrôle des engagements.Levée partielle du contrôle des changes en IslandeLe patronat le réclamait à cor et à cri : la banque centrale islandaise a annoncé au cours du week-end que le contrôle des changes, mis en place dans la foulée de la crise économique et financière qui a frappé la petite île l'an dernier, sera progressivement levé. Dans un premier temps, les devises étrangères pourront entrer dans le pays pour de nouveaux investissements. Par ailleurs, les investisseurs sont autorisés à convertir en devises étrangères les bénéfices issus de leurs investissements, s'ils ont été effectués après le 1er novembre 2009.Pas de réforme fiscale de fond en Allemagne, selon le ministre des FinancesBerlin procédera à des « corrections limitées » en matière fiscale, plutôt qu'à une réforme de fond au cours des quatre prochaines années, a affirmé le ministre des Finances allemand, Wolfgang Schäuble (photo), dans le quotidien « Handelsblatt » à paraître ce matin. « À la fin de la législature, nous n'aurons ni un budget équilibré ni une réforme fondamentale de l'impôt sur le revenu », a-t-il affirmé. Ce dernier avait déjà affirmé la semaine dernière que les baisses d'impôts de 20 milliards d'euros promises par le gouvernement pour le 1er janvier 2010 etaient « proches de la limite » de ce qui était possible.
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