Une potion amère pour 11 millions de Grecs

Les Grecs vont-ils accepter les « grands sacrifices » inhérents au plan d'aide de la zone euro et du FMI annoncés par leur Premier ministre socialiste?? Samedi, les syndicats après avoir été reçus par le Georges Papandréou qui leur a fait part du contenu général du plan ne décoléraient pas. « Il s'agit d'un ensemble de mesures extrêmement dures qui ne favoriseront pas la croissance et conduiront à la récession », indiquait Yannis Panagopoulos, le président du syndicat du secteur privé (GSEE). D'ores et déjà, la prévision de récession a été révisée à la hausse, avec un PIB qui devrait se contracter de 4 % cette année, contre 2 % prévus initialement. De son côté, le secrétaire général du puissant syndicat de la fonction publique, Ilias Iliopoulos, soulignait que l'accord « avait été conclu en dehors des Grecs ». Les deux centrales ont clairement indiqué qu'elles s'opposeraient à l'application des mesures, « dans la mesure du possible ».Plusieurs sondages font apparaître qu'une majorité de la population interrogée rejette la mise sous contrôle de la gestion économique du pays par Bruxelles et le FMI, et les deux tiers prévoient des manifestations+ dans les prochaines semaines. Après les défilés du 1er Mai, qui ont rassemblé près de 20.000 personnes dans les deux villes principales - Athènes et Salonique -, le gouvernement subira son premier test grandeur nature, le mercredi 5 mai, jour de grève nationale. R. J.
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