termédiationViel & Cie se porte bien. Le courtier a publié un résultat net part du groupe de 32,7 millions d'euros au titre du premier semestre, dont 14,8 millions d'euros issus de la plus-value de cession empochée lors de la vente des 15?% détenus dans la société Reset Holding. De quoi permettre au bénéfice semestriel, en hausse de 86 %, de voisiner avec le résultat dégagé lors de la totalité du bénéfice annuel de l'exercice 2006. Et pourtant, deux de ses pôles d'activité, la Bourse en ligne (à travers une participation de 66,57 % au capital de Bourse Direct) et la banque privée (avec la mise en équivalence d'une participation de 40 % au capital de Swiss Life Banque Privée) ont connu une période difficile.prudent pour la suiteLa Bourse en ligne a vu son chiffre d'affaires reculer de 18,5 %. De fait, même si les charges d'exploitation ont été réduites de 11 %, le résultat net de l'activité a chuté de 78 % à 0,296 million d'euros. Et ce, malgré une progression de 14,7 % du nombre d'ordres exécutés. L'impact sur les comptes consolidés a toutefois été amorti par la faible contribution de ce pôle au chiffre d'affaires et au résultat (3 % et 3,8 % respectivement au premier semestre 2008?; 2,5 % et 0,6 % au premier semestre 2009). Quant au pôle banque privée, il a creusé ses pertes, à 1,657 million d'euros.C'est donc la branche intermédiation professionnelle, au travers d'une participation de 68,26 % dans la Compagnie Financière Tradition, qui tire vers le haut les résultats de Viel & Cie. Celle-ci a vu son résultat net progresser de 10,7 %. Mais pas seulement. Les comptes consolidés du courtier ont aussi profité au premier semestre d'un produit net de 19,2 millions d'euros enregistré dans les activités de gestion de participations.Pour la suite, Viel & Cie reste prudent. « Les perturbations connues par les marchés financiers sont restées très fortes, dans la continuité de ce que l'on a pu observer en 2008, sans qu'un agenda de sortie de crise puisse se dessiner clairement », indique la société dans son rapport financier semestriel. Pour autant, le discours reste à la croissance. Compagnie Financière Tradition devrait ainsi poursuivre sa politique de développement, Bourse Direct sa croissance organique et le développement de sa gamme de produits et services aux particuliers. Quant à Viel & Cie, le courtier maintiendra sa politique de croissance externe au gré des opportunités de marché. C. FR.

latribune.fr

03 Sept 2009, 1:46

Partager :